L’Intelligence Artificielle au cœur de deux conférences organisées par Paradigm !

Deux conférences-débats sur l’Intelligence Artificielle ont été organisées durant le mois de mars 2025 par Paradigm afin d’en savoir plus sur ce sujet crucial.

Pleins feux sur ces conférences inspirantes !

Afin d’inspirer les collaborateurs de Paradigm face aux enjeux de l’IA dans leur travail et missions, l’équipe Digital Transformation (DT) a organisé la rencontre-débat exclusive « L’impact de l’IA dans le secteur public » avec le professeur Nicolas Van Zeebroeck.

Nicolas Van Zeebroeck est professeur en économie et stratégie numérique à l’ULB et à la Solvay Business School, membre du Conseil Supérieur de l’Emploi, et Co-fondateur de FARI. C’est d’ailleurs, à ce titre, qu’il a participé à l’élaboration de la stratégie IA de la Région bruxelloise.

Alors que l’IA s’intègre progressivement dans nos outils professionnels, elle a le potentiel de transformer radicalement la transition numérique des service publics. Paradigm est donc en première ligne à ce niveau. 

Durant sa conférence, Nicolas Van Zeebroeck s’est penché sur la question de l’impact de l’IA sur l’emploi dans le secteur public.

• La machine va-t-elle tuer l’emploi, ou au contraire créer de nouveaux jobs ?
• L’IA va-t-elle nous permettre de réaliser les gains de productivité qu’elle nous promet ?
• Dans quelle mesure l’IA va-t-elle transformer nos jobs existants ?

Louis de Diesbach est éthicien de la technique et consultant. Diplômé de la Solvay Brussels School et titulaire d'un Master en Éthique et Philosophie, il collabore régulièrement avec des médias comme L'Écho, La Libre Belgique et Le Temps. Auteur de deux ouvrages, Liker sa servitude (2023) et Bonjour ChatGPT (2024), il s'intéresse à la manière dont les technologies façonnent nos valeurs et nos comportements.

Au cours de cette conférence, co-organisée par Paradigm, Bruxelles Environnement, Hub.brussels et ISIT-BE, il a éclairé les enjeux éthiques et sociétaux de l’IA. Il a rappelé que la technologie n’est jamais neutre mais qu’elle véhicule une certaine vision du monde. Loin de toute technophobie ou technosolutionnisme, il a souligné la nécessité pour chacun et chacune d’entre nous de s’approprier l’IA et de challenger ses utilisations afin de “ne pas laisser la technique aux techniciens”.

Une organisation qui souhaite adopter l’IA de manière responsable veillera par exemple à : 

• identifier et traiter les biais algorithmiques
• faire une utilisation de l’IA en ligne avec ses valeurs, en assurant une gouvernance claire
• sensibiliser ses collaborateurs aux différents enjeux (éthiques, sociaux et environnementaux)
• créer des comités d’éthique transdisciplinaires pour cadrer les usages…

Selon Louis de Diesbach, la question qui doit nous préoccuper est celle du sens. De quelles valeurs, de quel projet de société souhaitons-nous que l’IA soit porteuse ?

Merci aux intervenants pour ces conférences inspirantes !