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Le secteur antiraciste sera pour la première fois autour de la table du Gouvernement à Bruxelles

Le premier conseil consultatif pour l’élimination du racisme voit le jour. Le Parlement bruxellois a donné son feu vert (61 votes pour sur 77) ce vendredi après-midi pour la création de ce nouvel organe consultatif.

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Le premier conseil consultatif pour l’élimination du racisme voit le jour. Le Parlement bruxellois a donné son feu vert (61 votes pour sur 77) ce vendredi après-midi pour la création de ce nouvel organe consultatif.

Donner une place centrale et stratégique au secteur associatif bruxellois est essentiel et est une revendication historique du secteur.

Avec ce conseil, le secteur associatif antiraciste sera consulté de façon systématique sur toutes les questions relatives à la lutte contre la discrimination, l’égalité et la promotion de la diversité.

« C’est aussi un signal fort qui concrétise ma volonté de continuer à développer des politiques impactantes afin de lutter contre le racisme, en associant les experts de terrain. Un an après le premier texte qui a permis le financement pluriannuel des associations bruxellois actives en égalité des chances, c’est une nouvelle mesure inédite et forte » précise Nawal Ben Hamou.

Ce nouveau Conseil sera chargé d’émettre des avis et recommandations sur toute question relative à la lutte contre le racisme en Région de Bruxelles-Capitale, sur demande du gouvernement ou de sa propre initiative.

Le Conseil sera composé de 22 membres désignés pour un mandat de 5 ans renouvelable. Il réunira pour la première fois des associations antiracistes, des expert.es académiques, les partenaires sociaux, Unia ainsi que des représentant.es du Conseil bruxellois pour l’Egalité entre les femmes et les hommes et du Conseil bruxellois aux personnes en situation de handicap afin d’assurer une lecture transversale.

« Je tenais particulièrement à cette composition pluraliste qui permet d’offrir à la société civile une représentation importante et qui met concrètement en œuvre le fameux « Rien sur nous sans nous! » précise encore Nawal Ben Hamou.

Un appel à la société civile sera réalisé pour pourvoir les 11 sièges dévolus au secteur associatif. Un équilibre global sera recherché pour que des associations plus jeunes trouvent une place aux côtés des associations qui ont une légitimité historique dans la lutte contre le racisme. La sélection tiendra compte de la représentation du pluralisme des tendances et des courants qui traversent l’antiracisme. La lutte contre l’antisémitisme sera bien entendu représentée.