Paradigm participe à un hackathon de l’Agence spatiale européenne
Paradigm, FARI et la Ville de Bruxelles ont récemment fait équipe lors des « Acceleration Days » de l’ESA. Leur projet : « Voir la ville d’en haut, agir sur le terrain », ou comment associer l’espace, l’IA et la 3D pour anticiper des évacuations de masse. Leur « terrain de jeu » : le stade du sporting d’Anderlecht et le site des Plaisirs d’Hiver.
Comment améliorer l’évacuation d’une foule lors d’un incident grâce aux technologies spatiales et à l’intelligence artificielle ? Tel a été le défi lancé par l’ESA lors des Acceleration Days, du 20 au 24 octobre, au Centre spatial de Redu.
Pour l’occasion, ce sprint d’innovation empruntant sa dynamique à celle des hackathons a revêtu des couleurs belges et même bruxelloises. L’ESA s’est en effet associée à safe.brussels et à la Zone de Police Midi pour organiser cet événement qui, pour la première fois, a réuni des acteurs publics et privés. Côté des participants, huit équipes ont été sélectionnées parmi plus de vingt candidatures venant de toute l’Europe.
À l’invitation de FARI, Paradigm s’est lancé dans l’aventure avec, également, la Ville de Bruxelles. L’équipe (la seule issue du service public) se composait, pour FARI, de Susheel Nath et Siméon Michel, pour la Ville de Bruxelles, de Catalin Turlica, Lara Servais, Bertrand Van den Steen et, pour Paradigm, de Claude Hannecart.
Au fil des cinq jours de travail intensif, deux prototypes ont été développés, l’un autour du Lotto Park Stadium, mieux connu comme le stade du Sporting d’Anderlecht, l’autre autour de Plaisirs d’Hiver à la place Sainte-Catherine.
Mettre en lumière le rôle clé de l’innovation publique dans la résilience urbaine
Pour ce double projet, l’équipe a mis en avant une approche collaborative et ouverte en vue de créer un environnement de données interopérable, standardisé et de confiance. Le projet faisait appel à la modélisation 3D d’environnements urbains, des simulations visuelles et des recommandations basées sur l’IA. Le tout en favorisant l’open source et le partage de données entre partenaires.
"Notre équipe était très complémentaire", commente notre collègue Claude Hannecart (Digital Transformation). "FARI pour la simulation IA, la Ville de Bruxelles pour la smart city et les scénarios d’évacuation, Paradigm pour la modélisation 3D. Les données que nous avons apportées au projet provenaient en partie d’UrbIS, complétées par des couches 3D avec un niveau de détail élevé, tant en extérieur qu’en intérieur, qu’il s’agisse soit des travées, des couloirs ou des abords du stade du Sporting, soit de la configuration des stands des Plaisirs d’Hiver."
Le challenge a finalement été remporté par une société britannique. Au-delà du résultat, cette expérience a permis de renforcer les liens entre acteurs publics et académiques et de mettre en lumière le rôle clé de l’innovation publique dans la résilience urbaine. Les échanges engagés se poursuivront pour explorer les suites possibles de cette belle collaboration.
