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Réforme des aides à l’emploi : « Le mot d’ordre ? Renforcer ce qui fonctionne ! »

Sur proposition du Ministre bruxellois de l’Emploi, Bernard Clerfayt, le gouvernement bruxellois a approuvé en dernière lecture, le projet d’arrêté visant à réformer les aides à l’emploi. L’objectif ? Adapter le dispositif pour le rendre plus efficace notamment auprès des jeunes et des Bruxellois les plus éloignés de l’emploi.

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Le taux d’emploi en Région bruxelloise ne cesse de progresser et atteint son niveau le plus élevé depuis la création de la Région bruxelloise, 66,5 %, dépassant la Wallonie. 

« Nous sommes sur la bonne voie mais il reste encore des défis à relever en matière d’emploi. On constate un taux de chômage des jeunes toujours trop important et, parmi les chercheurs d’emploi, une grande part de Bruxellois infra-qualifiés. », précise Bernard Clerfayt.

Si depuis le début de la législature, le Ministre Clerfayt a travaillé à l’amélioration des compétences des chercheurs d’emploi, il n’en reste pas moins que pour faciliter l’accès à l’emploi des Bruxellois, il existe les aides à l’emploi.

Seulement, d’après une évaluation réalisée par IDEA Consult, ces aides peinent à atteindre certaines catégories de chercheurs d’emploi : les jeunes infra-qualifiés, les travailleurs âgés ou encore les personnes porteuses d’un handicap.

Un écueil que le Ministre bruxellois de l’Emploi, Bernard Clerfayt, compte pallier avec une réforme des aides à l’emploi. « Le mot d’ordre ? Renforcer ce qui fonctionne ! », annonce Bernard Clerfayt.

Premier dispositif concerné, la prime activa.brussels qui contribue à plus de 40% de remise à l’emploi des Bruxellois.Elle a démontré sa popularité et sa plus-value avec un impact positif et un des meilleurs retours à l’emploi de toutes les aides à l’emploi. Toutefois, certains publics cibles ne sont pas touchés. C’est pourquoi, les employeurs engageant des chercheurs d’emploi âgés de moins de 30 ans infra-qualifiés et ceux âgés d’au moins 57 ans pourront bénéficier d’une allocation plus élevée, 23.400€ étalée sur 36 mois.

Deuxième mesure visée, le stage first. Il vise à offrir une première expérience professionnelle aux jeunes chercheurs d’emploi par la réalisation d’un stage en entreprise de 3 ou de 6 mois. Afin d'accroître son attractivité pour les jeunes, la prime versée par l'employeur aux jeunes stagiaires sera augmentée pour passer de 200€/mois à 500€/mois.

Troisième mesure, une prime pour l’engagement de personnes porteuses de handicap. Le dernier rapport d’Unia indique que le critère de discrimination à l’emploi le plus fréquent concerne le handicap (29% des dossiers).  Pour soutenir l’emploi de ces personnes, une prime de 5.000€. L’employeur, de son côté, doit proposer un contrat à minimum mi-temps pour une durée de plus de six mois. Par ailleurs, la prime devra uniquement être dédiée aux dépenses liées à l’intégration du travailleur : l’achat de matériel spécifique, l’aménagement du poste de travail mais aussi la formation et la sensibilisation du personnel.

« Des politiques c’est bien, mais quand elles fonctionnent c’est encore mieux ! On a tendance à ne pas évaluer les politiques publiques et à ajouter des couches à la lasagne institutionnelle. Je pense au contraire qu’il faut simplifier et renforcer les mesures qui marchent » conclut le Ministre amarante.