Une région reconnectée à la nature pour préserver le vivant
- Elle nous nourrit: les insectes pollinisateurs jouent un rôle crucial pour une grande partie des cultures destinées à notre alimentation. Pommes, rhubarbe, raisins, choux-fleurs, asperges sont autant d’aliments qui disparaitraient de nos assiettes sans l’intervention des insectes pollinisateurs.
- Elle nous rafraichit en période de canicules. La végétation diminue en effet localement la température, parfois jusqu’à 10°CLien externe[1].
- Elle nous protège des inondations, quand le cycle de l’eau est restauré et que la pluie peut s’écouler dans le sol, là où elle tombe plutôt que d’être évacuée comme un déchet à l’égout.
- Elle améliore la qualité de l’air et contribue à lutter contre le dérèglement climatique. Un arbre peut en effet capter jusqu’à 360 kg de CO2 par an et 20 kg de poussières et particules finesLien externe[2].
- Elle peut atténuer le bruit, en fonction du type de végétation.
- Elle est partenaire de détente et de jeu.
- Elle protège notre santé: vivre à proximité d’un espace vert réduit aussi le risque de développer certaines maladies comme l’hypertension, l’asthme, les troubles mentaux, etc.
Notre écosystème, c’est notre maison. Et sa maison, on en prend soin. On ne la détruit pas. Restaurer notre écosystème, reconnecter Bruxelles à la nature, rendre sa place à la biodiversité pour qu’elle puisse prospérer, c’est donc ma priorité.
Pour ça, nous travaillons à préserver les zones naturelles, comme les zones Natura 2000 pour lesquelles nous avons mis en place les premiers plans de gestion. Avec leurs actions concrètes, ces plans donnent à la nature la possibilité de se reconstituer et de se développer. Et puis nous avons aussi créé de nouvelles réserves à Neerpede et Moeraske.
Le Gouvernement bruxellois s’est fixé aussi comme objectif que chaque Bruxellois·e dispose d’un espace vert accessible à moins de 200m de son domicile. La Région bruxelloise fait donc régulièrement l’acquisition de nouveaux terrains dans les zones en carence d’espace vert pour y aménager des espaces végétalisés, comme par exemple au Quai des Matériaux, dans le quartier Heyvaert (avec le parc de la Sennette), dans le quartier nord (avec Max-sur-Senne), à la Gare de l’ouest ou au Marais Wiels.
En parallèle, nous avons lancé un appel à projet à destination des communes pour qu’elles déploient des actions de végétalisation sur leur territoire. En 2021, nous avons aussi initié l’opération Ré-création avec l’objectif de végétaliser une vingtaine de cours de récréation, situées essentiellement dans des quartiers denses.
Enfin, notre alimentation aussi est déterminante pour notre santé. Avec la Stratégie Good Food 2, nous déployons une centaine d’actions concrètes pour que tous·tes les Bruxellois·es puissent se nourrir sainement, au prix juste, en respectant nos sols et nos écosystèmes. Nous soutenons par ailleurs des potagers collectifs et des espaces de maraîchage en ville, car ils nous permettent à la fois de profiter de légumes locaux mais aussi de se rencontrer, de tisser des liens et d’être sensibilisés aux enjeux de l’alimentation durable.
Résultat, demain, Bruxelles sera reconnectée à la nature. Et une Région où la nature prospère, c’est une Région plus saine, plus conviviale, plus apte à faire face au dérèglement climatique, bref plus agréable à vivre.
Objectifs :
- 30 % de zones naturelles protégées (EU Biodiversity Pledge)
- Fin de l’artificialisation nette
Mesures concrètes :
Pour renforcer l’infrastructure naturelle urbaine (maillages vert, bleu, brun, noir, jaune) :
- Protection et valorisation de l’existant
- Neerpede (400 ha)
- Moeraske (4,2 ha)
- Hippodrome : Porte de la Forêt
- Plans de gestion Natura2000
- Révision du Code forestier
- Collaboration dans la création du Parc naturel des forêts du Brabant
- Canal: couloir écologique, radeaux végétalisés, réduction des déchets et déversements
- Mise à ciel ouvert de la Senne (Senne nord 250m, Max-sur-Senne 600m, Woluwe 200m, Schaerbeek Formation 2.500 m)
- Projets de nouveaux parcs, prioritairement dans les quartiers denses
- Parc de la Sennette
- Gare de l’Ouest (3000 m²)
- Marais Wiels (projet de logements publics et de rénovation de patrimoine industriel autour d’un marais préservé (minimum ½ ha) et géré par Bruxelles-Environnement
- Zuûn
- Acquisitions d’espaces non-bâtis prioritairement dans quartiers en carence : Wiels, Kattebroeck, espaces verts SNCB
- Plans Action Climat communaux
- Reconquête des espaces végétalisés
- Opération Récréation
- Verdurisation de l’espace public en collaboration avec Elke Van den Brandt et Bruxelles Mobilité
Connaître, Monitorer, Coordonner pour suivre les effets du changement climatique et prendre des mesures en conséquence
- Cartographie de la végétation en RBC 2020
- 52 % de couverture végétale haute et basse, soit 69 m² par habitant
- 33 % du territoire de canopée, soit 44 m²/habitant
- et 19 % d’espaces verts accessibles, soit 24,7 m²/habitant
- Mise à jour de l’Atlas du réseau hydrographique
- Base de données du patrimoine arboré public (Bruxelles Environnement, Bruxelles Mobilité + inventaires communaux)
- Manuel bruxellois de l’arbre en ville
- Stratégie pollinisateurs
Inciter, soutenir, collaborer
- Facilitateurs Nature, Eau, Bâtiment durable, Quartier durable
- Coopérations entre Bruxelles Environnement et Citydev, SLRB et Bruxelles Mobilité
- Collaboration et soutien aux associations via les subsides
- Guide de gestion écologique des espaces ouverts
- Nature Academy (cycles de formations pour les professionnels sur la Nature en Ville et la gestion écologique)
Planifier, réglementer
- RRU: protection des intérieurs d’îlot, réduction des possibilités d’imperméabilisation des sols, gestion intégrée des eaux pluviales, toitures végétales, etc.
- PRAS: zone « réseau écologique » en surimpression au même titre que les zones partimoniales (ZICHEE)
- Rééquilibrage béton/biodiversité sur les PAD Josaphat et Mediapark
- Inscription dans les stratégies EU : Biodiversity Pledge, Plan Sol