Violences basées sur le genre
equal.brussels coordonne la politique régionale de lutte contre la violence à caractère sexiste en collaboration avec les institutions et la population.
Les trois piliers de la lutte contre la violence sexiste
Nos actions sont concentrées autour de 3 piliers :
- La coordination des actions du plan d’action bruxellois de lutte contre les violences faites aux femmes.
- Le soutien à la société civile, notamment par le biais de la plateforme régionale en matière des violences entre partenaires et intrafamiliales et par Ouvrir dans une nouvelle fenêtrele suivi des projets subventionnés.
- L’organisation de nos propres actions au niveau régional : des projets de sensibilisation, de recherche, des formations et des campagnes.
En outre, nous sommes un point de contact pour les questions liées aux violences basées sur le genre pour divers acteurs bruxellois. N’hésitez pas à nous contacter à l’adresse suivante : equal@sprb.brussels .
Que fait equal.brussels au niveau de la lutte contre les violences ?
equal.brussels est responsable pour l’exécution de la politique régionale de lutte contre les violences basées sur le genre. Pour ce faire, nous travaillons en collaboration continue avec nos partenaires institutionnels et associatifs.
Les actions d’equal.brussels s’articulent à différents niveaux :
- Coordonner le plan régional de lutte contre les violences faites aux femmes. *
- Coordonner la plateforme régionale en matière des violences entre partenaires et intrafamiliales.
- Organiser des actions de sensibilisation : des campagnes , des conférences ou de la communication en ligne.
- Exécuter des études.
- Organiser des formations sur le sujet pour différents groupes cibles (ex : métiers de prévention et de sécurité, secteur médical, agents du SPRB). dische sector, GOB-personeelsleden.
Plan bruxellois de lutte contre les violences faites aux femmes
Le Plan bruxellois de lutte contre les violences faites aux femmes répond à la nécessité de prévenir et de combattre les violences que subissent les femmes sur le territoire bruxellois. Une enquête menée en 2016-2017 par equal.brussels a démontré que plus d’une femme sur deux subit au moins une forme de violence de la part de son partenaire au cours de sa vie. Ce taux atteint 86% pour le harcèlement sexuel.
Dans les cas les plus extrêmes, la violence à l’égard des femmes peut conduire au féminicide. On estime le nombre de cas, en Belgique, entre 30 et 40 par an.
Un constat qui nécessite des réponses concrètes et coordonnées pour aider les victimes mais aussi pour prendre en charge les auteurs de ce type de faits.
Déclaration de politique régionale 2019-2024 du Gouvernement bruxellois
Cette ambition transparait de la Déclaration de Politique Régionale 2019-2024 du Gouvernement bruxellois. D’autre part, ratifiée le 14 mars 2016 par tous les niveaux de pouvoir belges, la Convention du Conseil de l’Europe sur la prévention et la lutte contre la violence à l’égard des femmes et de la violence domestique, dite la Convention d’Istanbul « invite les Etats membres de l’Union européenne à adopter et mettre en œuvre des politiques nationales effectives, globales et coordonnées, incluant toutes les mesures pertinentes pour prévenir et combattre toutes les formes de violence couvertes par le champ d’application de la présente Convention, et offrir une réponse globale à la violence à l’égard des femmes ».
Ainsi, moins d’un an après son entrée en fonction, le Gouvernement prend ses responsabilités avec un premier Plan 2020-2024 qui se décline en 56 mesures concrètes, largement inspirées des recommandations du secteur et portées par l’ensemble des ministres et secrétaires d’Etat bruxellois dans le cadre de leurs compétences.
Les étapes
Avant toute chose, c’est de l’expertise du secteur associatif que le plan s’est nourri, grâce à une large période de consultation organisée par la Secrétaire d’Etat à l’Egalité des chances de septembre à décembre 2019. Impliquée en amont du plan, la société civile l’est aussi dans sa mise en œuvre et le sera dans son évaluation.
Les recommandations qui ont ainsi pu être mises en exergue lors de la consultation approfondie des acteurs.trices de première ligne ont été réparties par compétences régionales et ont fait l’objet de groupes de travail inter-cabinets.
Les travaux ont été organisés comme suit :
- Prévention
- Logement et accueil
- Emploi et fonction publique
- Mobilité et travaux publics
- Formation et collecte de données
- Urbanisme et aménagement du territoire.
Complétés par un groupe de travail qui a pu réunir autour de ces questions les représentants institutionnels tout niveaux de pouvoir confondus, puis par la rencontre de la plateforme de concertation « violence entre partenaires et intrafamiliale » qui rassemble plusieurs organisations non gouvernementales actives dans le domaine, les échanges ont pu faire émerger des actions concrètes et budgétisées.
Soulignons que c’est une approche transversale et coordonnée qui a permis d’appréhender la problématique sous toutes ses formes pour la première fois à Bruxelles, grâce à l’implication de l’ensemble du Gouvernement bruxellois.
Il y a encore tant de femmes qui subissent, en silence, chaque jour, à l’abri des regards, les coups, les injures, les privations et les humiliations d’un conjoint ou d’un ex-conjoint.
Tant de femmes qui font l’objet de harcèlement sexiste au travail, dans les transports en commun, les parcs, les espaces publics ou sur les réseaux sociaux.
À ces femmes nous devons un accueil adapté, une écoute attentive, un accompagnement digne, une aide et une protection efficaces.
Le Plan bruxellois de lutte contre les violences faites aux femmes a pour vocation d’actionner tous les leviers régionaux possibles dans ce but tout en assurant la cohérence avec les actions menées à tous les niveaux de pouvoirs.
Plan bruxellois de lutte contre les violences faites aux femmes
La plateforme régionale contre la violence conjugale et intrafamiliale
Cette plateforme de concertation régionale a été créée en 2006 pour rassembler les organisations bruxelloises qui travaillent sur le thème de la violence liée au genre. Elle permet ainsi de mener une lutte plus coordonnée contre la violence.
Outre les organisations de la société civile, la plateforme compte des représentants de la police fédérale et locale, du parquet, des 19 communes et du secteur sociomédical. Ces acteurs se réunissent 3 à 4 fois par an lors de séances plénières, ainsi qu’en groupes de travail plus réduits constitués pour des projets spécifiques.
La plateforme régionale assure un échange de bonnes pratiques en matière de prévention et de lutte contre la violence et crée une meilleure collaboration. Elle met également en place de nouvelles activités et diffuse les informations auprès de ce public cible.
Lien externeContactez le coordinateur régional si vous voulez rejoindre la plateforme ou être informé(e) de ses activités.
Relais pharmacies.brussels
En 2021, equal.brussels, en collaboration avec l’Union des pharmaciens de Bruxelles et Bruxelles Prévention et Sécurité, a lancé une brochure sur le rôle des pharmacies comme points de relais pour les victimes de violences intrafamiliales.
Cette brochure a été réalisée en réponse à l’impact de la crise sanitaire sur les situations de violences intrafamiliales et a été élaborée en concertation avec la task force bruxelloise créée à cet effet.
Télécharger la brochure pharmacie
Télécharger la liste de contacts des 19 communes bruxelloises
Les pharmacies comme point de contact pour les victimes de violences conjugales : adresses
Cadastre des formations sur les violences basées sur le genre et l’égalité F-H
Qu’il s’agisse de prévenir les violences, l’accompagnement des victimes ou la sensibilisation générale sur le sexisme ou l’égalité, les connaissances correctes et la formation adéquate des professionnels sont cruciales.
C’est pourquoi equal.brussels a développé un cadastre des formations existantes sur les violences basées sur le genre et l’égalité entre les femmes et les hommes.
Cette liste en ligne sert de référence pour celles et ceux qui recherchent des expert.e.s et des organisations pour organiser des formation et des sensibilisation en Région bruxelloise. Le cadastre se veut aussi un outil de promotion les formations existantes de qualité, et ainsi aider à renforcer les connaissances sur les questions de genre.
Cette liste est le résultat de plusieurs enquêtes, mais n’est certainement pas définitive ou exhaustive.
Organisez-vous vous-même des cours de formation, ou constatez-vous que des cours de formation existants manquent dans la liste ?
- Contactez-nous via equal@sprb.brussels et contribuez à la qualité de cet outil !
- Téléchargez le Cadastre tableau