Een honderdtal brusselse scholen zet de ecologische transitie in
Ce mardi 12 septembre, le Ministre bruxellois de la Transition climatique et de l’Environnement, Alain Maron, s’est rendu dans l’établissement secondaire Sainte-Bernadette à Auderghem, devenu une eco-school en 2021. « Les écoles bruxelloises accueillent chaque jour plus de 250.000 élèves, en plus du personnel encadrant. Ce sont des lieux de vie importants dans notre Région. Les aider à adopter des pratiques positives pour l’environnement est donc essentiel pour lutter contre le dérèglement climatique mais c’est aussi essentiel pour offrir des perspectives positives d’avenir à nos jeunes car agir ensemble dans ces projets leur apporte du sens et renforce le sentiment d’appartenance et d’inclusion dans la communauté scolaire. »
L’établissement secondaire Sainte-Bernadette s’est lancé en 2021 dans l’aventure de l’eco-school, afin de d’améliorer le bien-être et le climat scolaire. « Lorsqu’il a fallu élaborer le plan de pilotage de l’établissement en 2018, il y eut une réelle volonté pour l’équipe éducative d’adopter une dynamique et des actions plus écologiques. D’emblée, de nouveaux projets ont émergé – d’abord de la part des enseignants qui ont sensibilisé et obtenu l’adhésion ainsi que la participation des élèves, grâce à leur dynamisme et leur grand investissement » précise sa directrice adjointe, Madame Soopramanien. Une éco-school est une école engagée dans un processus pérenne d’amélioration continue de ses pratiques environnementales et éducatives. Les eco-schools, mènent des actions concrètes pour :
- réduire les déchets ;
- développer la mobilité durable ;
- améliorer la biodiversité ;
- opter pour une alimentation saine et durable ;
- diminuer la consommation énergétique et utiliser des énergies renouvelables ;
- réduire les nuisances sonores ;
- et développer une gestion durable de l’eau.
A Sainte-Bernadette, la green team mise en place au début du projet a mené une cinquantaine d’actions avec les élèves. Le résultat le plus visible est la réduction de moitié des déchets résiduels, grâce à une multitude de projets, comme :
- la mise en place de poubelles de tri électif construites par les élèves de menuiserie avec des affiches conçues sur mesure par rapport aux produits utilisés par les élèves ;
- La création d’un compost qui reçoit notamment les déchets de la section cuisine et est utilisé par la section horticulture ;
- l’installation d’un recypark pour les déchets de construction ;
- la suppression des emballages des sandwichs ;
- l’utilisation de contenants réutilisables pour le service traiteur ;
- le remplacement des distributeurs de boisson par des fontaine à eau et la distribution de gourdes à la rentrée.
A Auderghem, le centre scolaire du Blankedelle a posé sa candidature pour devenir une eco-school. Pour l’Echevine de l’Enseignement, Elise Willame : « nous soutenons déjà nos écoles qui mettent en place de nouvelle habitudes plus vertueuses en matière d’environnement, comme par exemple le remplacement des collations individuelles par de la soupe, la labellisation Good Food des repas chauds, l’installation de balles de tennis sous les chaises pour réduire le bruit, l’aménagement de potagers, hôtels à insectes,… Je suis ravie que le centre scolaire du Blankedelle se lance dans cette démarche globale de l’eco-school. La rencontre d’aujourd’hui avec la green team de Sainte-Bernadette m’a donné de nouvelles idées pour adapter notre accompagnement. »
A l’échelle bruxelloise, les programmes Bubble (réseau d’enseignants engagés en faveur de l’environnement), le label Ecoschools (écoles labellisées pour leur programme d’actions environnementales) et les actions environnements des écoles soutenues financièrement par le Gouvernement favorisent la prise en compte de l’environnement au sein de la communauté scolaire : information et participation des élèves, modifications structurelles de l’école et évolution des pratiques éducatives des enseignants. Concrètement, ce sont des jeunes et leurs enseignants qui créent une friperie, œuvrent pour une école sans PMC, organisent des ateliers sur la consommation de l’eau, installent des potagers, montent une brigade de « petits jardiniers », etc.