Véhicules de transport de marchandises

La part des camionnettes dans le trafic est stable, quel que soit le type de voirie, et se situait autour de 8% en 2012. Les camions en revanche sont plus fortement représentés sur les grands axes et circulent très peu sur les voiries de quartier.

Bien qu’un camion qui circule sur une voirie de quartier soit très vite remarqué, sans même rester coincé, les données montrent que les camions ne transitent presque jamais par les quartiers. Ils doivent toutefois pouvoir y accéder si besoin, que ce soit pour livrer une entreprise, un chantier, réaliser un déménagement, enlever des déchets ou porter secours.

Le secteur de la construction est de loin le premier utilisateur de camionnettes. Avec la difficulté supplémentaire que ces camionnettes servent autant au transport des ouvriers que des outils et matériaux de construction.

Des comptages réalisés en 2017 ont montré qu’environ 12.000 camions et camionnettes stationnent la nuit dans les rues de la Région. Il s’agit de :

• 26,4% de petites camionnettes
• 61,1% de grandes camionnettes
• 7,1% de camions <19t
• 1,2% de camions 19t-32t
• 2,5% de semi-remorques, remorques et tracteurs.

À l’exception des petites camionnettes, ces véhicules sont plus difficiles à stationner hors voirie. Ils génèrent toutefois un masque de visibilité plus grand. Pour cette raison, le stationnement des poids-lourds est limité aux emplacements dédiés.

Utilisateurs de camionnettes

D’après le Baromètre de la mobilité 2021, les points forts de la camionnette sont le temps de parcours hors heure de pointe et la sécurité, surtout liée au risque d’agression.

Les points faibles de ce mode sont la conception et l’état des voiries, la facilité à s’arrêter et décharger. 

La satisfaction par rapport à l'utilisation de la voiture stagne par rapport au Baromètre de 2011 (méthode de collecte différente en 2011 et 2021).

Utilisateurs de camions

D’après le Baromètre de la mobilité 2021, les conducteurs de camions, autobus et autocars soulignent comme points forts la facilité à s’arrêter et décharger ainsi que la conception et l’état des voiries.

Comme points faibles, le temps de parcours en heure de pointe, l’offre de parking en voirie ainsi que le manque d’information et la gêne causée par les perturbations.