Local mobility contracts

Aux quatre coins du monde, partout en Europe et depuis quelques années à Bruxelles, apparaissent des quartiers apaisés. Dans les villes, ce sont des quartiers où la priorité est donnée à la qualité de vie des habitants et des usagers. Un espace public élargi et amélioré, plus d’espaces verts, moins de pollution, moins de bruit, moins de trafic de transit motorisé et un environnement  sécurisé avec plus de place pour la marche, le vélo et les transports publics. En un mot : un environnement apaisé pour une vie plus harmonieuse. 

La Région bruxelloise, suivant la logique du Plan régional de mobilité, a créé le cadre favorisant l’éclosion de quartiers apaisés. 50 quartiers apaisés potentiels ont été identifiés. Ensuite, c’est aux communes de jouer. Elles sont en effet des acteurs indispensables à la mise en œuvre de la politique de mobilité. Elles sont invitées à proposer les zones ou quartiers qu’elles désirent apaiser. Au niveau régional, Bruxelles Mobilité souhaite sélectionner chaque année cinq projets de futurs quartiers apaisés, ceux-ci pouvant se trouver sur le territoire d’une seule commune, ou à cheval sur plusieurs communes voisines. 

Après la désignation d’un nouveau quartier « à apaiser », s’entame un long processus de réflexion, d’études sur le terrain, de participation citoyenne visant en premier lieu à produire un diagnostic de la situation actuelle et des enjeux d’espace public et de mobilité. Ce travail aboutit à des propositions de nouveaux plans de circulation, des propositions de réaménagement de places, de rues, de carrefours, qui permettraient d’atteindre les 3 objectifs du quartier apaisé :  

1. Améliorer les espaces publics de proximité en y donnant plus de place à la sécurité, au confort, à la fonction de séjour, aux spécificités de différents publics (dont les enfants), aux activités riveraines, à la végétation et à la gestion durable de l’eau de pluie ; 
2. Améliorer les conditions de circulation des piétons, cyclistes (confort, sécurité) et des transports publics (efficacité) et, par-là, augmenter l’attractivité des quartiers ; 
3. Améliorer la qualité de vie des Bruxellois en réduisant les nuisances dues au trafic automobile : bruit, pollution de l’air, insécurité routière. 

Lorsque le plan de circulation définitif est arrêté, la mise en œuvre des changements du plan de circulation peut débuter, accompagnée d’une série d’aménagements de l’espace public. 

• Nombre de mailles en Région Bruxelles-Capitale : +/- 50 
• Nombre de mailles apaisées aujourd’hui :  5  
• Nombre de mailles en cours de processus : 9